Les patients à la recherche de soins alternatifs s'intéressent de plus en plus aux médecines douces. En effet, n'était pas considérée comme des spécialités médicales, elles sont sous-remboursées par le système de santé, d'où l'intérêt de souscrire une assurance maladie ou d'opter pour le régime de complémentaire santé obligatoire de l'entreprise.
Combien la sécurité sociale rembourse-t-elle pour la médecine douce ?
Dans la grande majorité des cas, votre assurance maladie ne vous remboursera pas la prise en charge de la médecine douce, car elle ne reconnaît pas encore leur efficacité. L'administration de la sécurité sociale ne reconnaît que quelques médecines douces. L’homéopathie, l’ostéopathie et l'acupuncture en font partie. Pour pouvoir bénéficier du remboursement des médecines douces aux tarifs traditionnels, le médecin doit être un praticien conventionnel et le parcours de traitement organisé doit être suivi. Le professionnel doit avoir un titre reconnu par l'État pour pouvoir bénéficier du remboursement (par exemple en ostéopathie). Vous ne serez pas remboursé si vous consultez un praticien non médical.
Comment fonctionne le remboursement de la médecine douce ?
Il est essentiel de noter comment et dans quelle mesure la mutuelle peut faire la prise en charge de la médecine douce. Comme vous pouvez vous y attendre, le remboursement sera minime et différera fortement d'un contrat à l'autre. Le remboursement des complémentaires santés n'est pas exprimé en proportion d'un éventuel tarif traditionnel, comme c'est le cas pour une consultation chez un médecin généraliste, car les médecines douces ne sont pas (dans la grande majorité des cas) protégées par la Sécurité sociale. Certains contrats précisent la liste des soins pour lesquels la thérapie complémentaire est remboursée, d'autres non. La MAIF, par exemple, ne prend en charge que l'ostéopathie. Avant de signer quelque chose, vérifiez bien les conditions du contrat que vous envisagez.
Les mutuelles de santé peuvent-elles prendre en charge les médecines douces ?
Presque tous les acteurs du marché de l'assurance maladie complémentaire proposent des formules de médecine alternative. L'hospitalisation, la médecine de proximité (soins courants), l'optique et le dentaire sont les quatre postes de dépenses classiques pour lesquels un individu couvert par une mutuelle santé peut être remboursé. D'autres objets, comme l'audiologie, peuvent s'ajouter à ces quatre. Ces produits ne sont pas couverts par toutes les polices d'assurance. Globalement, il faudra presque toujours choisir une formule intermédiaire, voire haut de gamme, pour tirer la prise en charge de la médecine douce. Comme une assurance maladie partagée est modulable, vous pouvez, en théorie, renforcer spécifiquement cette couverture tout en conservant un faible niveau de couverture pour, par exemple, les soins dentaires et optiques.